Certains clament qu’ils n’ont rien ressenti, d’autre murmurent qu’ils s’en souviennent encore. Une chose est sûre: la série des Outlast, développée et éditée par Red Barrels, a déferlé sur le monde du jeu vidéo s’implantant dans les esprits et dans les cauchemars de 4 millions de joueurs, rien que l’année de sortie du premier opus.
La série des Outlast n’a rien inventé, elle n’a pas bousculé les codes du survival horror, bien au contraire, elle fait partie de ceux qui les ont réaffirmés. Lorsque le premier opus de la série arrive sur nos écrans en 2013, l’essence même du survival horror est presque éteinte par la popularité écrasante des FPS: le joueur de survival horror auparavant ballotté par les événements, prend les armes pour défendre sa carcasse, l’inaction devient l’action et le passif devient actif.
Le premier Outlast arrive alors au devant de la scène accompagné d’autre jeux tels que Slender, SOMA ou Amnesia pour opérer un printemps du genre retournant aux sources du survival horror.