Metal Gear Une série d'infiltration aux codes bien marqués reconnaissable au premier coup d’œil

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La saga Metal Gear a marqué l’histoire du jeu vidéo à plus d’une occasion. Son génial créateur Hideo Kojima a toujours cherché l’innovation, autant dans le gameplay que dans la mise en scène, mais aussi dans des scénarios peaufinés dans leurs moindres détails. Prenant place sur près d’un siècle d’histoire, la série a su se constituer une mythologie dense et travaillée qui impose le respect, avec une forte volonté de conserver une cohérence entre les épisodes et ce dès le premier d’entre eux sorti sur MSX en 1987. Une série aux codes bien marqués reconnaissable au premier coup d’œil dans son humour, sa réalisation, ses personnages emblématiques. Malheureusement, si elle est la première grande série des jeux d’infiltration et qu’elle a incontestablement marqué profondément le milieu, son avenir est plus que jamais incertain suite au conflit entre son créateur Hideo Kojima et son studio de (presque) toujours, Konami.

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Metal Gear

MSX 2, NES, Commodor 64, DOS | 1987 | Éditeur : Konami | Développeur : Konami
Metal Gear

L’un des premiers véritables jeux vidéo d’infiltration, Metal Gear, sorti sur MSX 2 pose déjà les bases d’une saga légendaire. Pas question de foncer dans le tas, le joueur doit se cacher derrière les éléments de décor et éliminer les adversaires en silence. Une vue de dessus permet au joueur d’être immédiatement conscient de son environnement, et s’il vient à se faire repérer, l’alarme ne dure ici que le temps d’un “écran”. Limité par les capacités de la MSX 2, Kojima a l’idée d’utiliser les fameuses onomatopées pour représenter les sentiments des personnages. Aujourd’hui culte, le « ! » au-dessus de la tête des gardes est déjà là, tout comme les boîtes en carton ou les cigarettes. Le scénario est lui aussi élaboré et met sur le devant de la scène Solid Snake, inspiré du film de John Carpenter New York sorti en 1997. Snake est membre de l’unité FoxHound dépêché sur Outer Heaven pour enquêter et détruire un prototype de « Metal Gear », une arme nucléaire à la puissance illimitée. Enfin, la structure du jeu basé sur la récolte de cartes d'accès, d’armes spécifiques, ou d’informations radio comme le codec devient un incontournable de la série repris jusqu’à Metal Gear Solid 3.

Metal Gear 2 : Solid Snake

MSX 2 | 2016 | Éditeur : Konami | Développeur : Konami
Metal Gear 2 : Solid Snake

Oubliez Snake’s Revenge, la vraie suite du premier Metal Gear est là et c’est cet épisode qui pose véritablement les bases de la saga. Ce dernier prend place à Zanzibar, où Snake doit délivrer le Dr. Marv et détruire Metal Gear D. Loin de céder aux sirènes de l’action basique, l’incorporation de nouvelles mécaniques renforce encore davantage la difficulté et l’immersion : les ingrédients pour inciter le joueur à adopter une stratégie discrète sont réunis. Côté nouveautés, les ennemis tournent désormais la tête et disposent d’un champ de vision, non plus rectiligne mais triangulaire, balayant une zone plus grande. Ils ne sont plus non plus cantonnés à un seul écran : si Snake se fait repérer, passer une porte pour arriver dans un nouvel environnement ne peut plus le sauver. Cependant le radar peut lui venir en aide et le couvrir jusqu’à neuf écrans de jeu. Big Boss est de retour, mais c’est surtout l’apparition de la première “Boss Squad” qui marque les esprits. Kojima s’amuse déjà à casser le quatrième mur et à faire des références sur ses propres travaux. Il est possible de trouver notamment une cartouche MSX dans le jeu, qui contient la formule de l’Oilix. Quand Snake lance celle-ci tout à la fin, il est écrit “Vram 01K”, soit Kio Marv à l’envers, le nom du docteur à l’origine de la formule ! C’est ça, la touche Kojima.

Metal Gear Solid

Playstation, PC | 1998 | Éditeur : Konami | Développeur : Konami
Metal Gear Solid

Premier épisode de la série en 3D, Metal Gear Solid est le jeu qui vient propulser la licence et son créateur dans les hautes sphères de l’industrie vidéoludique. Solid Snake est envoyé sur l’île de Shadow Moses afin de déjouer un complot terroriste menaçant l’utilisation d’un Metal Gear. La puissance de la PlayStation permetl’intégration de voix digitalisées (surtout d’une voix, David Hayter le doubleur légendaire de Snake) et permet à Kojima de se lâcher complètement sur ses envies cinématographiques. C’est également au cours du développement que Yoji Shinkawa intègre l’équipe à plein temps. Le graphiste a une influence majeure sur le développement du jeu. Par exemple, le fameux Ninja n’existe que grâce à un croquis de l’artiste, et Kojima a modifié des éléments du jeu pour l’intégrer coûte que coûte. La caméra reste au-dessus de Snake, mais s’offre quelques libertés de mise en scène. On peut voir dans MGS une grande redite de MG 2 avec beaucoup d’éléments de gameplay et scénaristiques qui reviennent comme le “fan” qui contacte Snake par le codec, la clé à mémoire de forme qu’il faut refroidir ou réchauffer. Il est possible qu’il s’agisse d’une volonté du créateur d’ouvrir toutes ces idées aux nombreux joueurs qui n’ont jamais eu accès à MG 2, mais aussi d’une tendance à l'auto-citation de l’auteur qui se retrouve dans l’ensemble de son œuvre. Enfin comment ne pas dire un mot sur la Boss Squad de MGS, remplie de personnages mémorables tels que Psycho Mantis, Revolver Ocelot ou encore Sniper Wolf. Metal Gear Solid est aujourd’hui considéré comme un titre majeur dans l’évolution des jeux vidéo, et souvent reconnu comme le meilleur épisode de la saga.

Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty

Playstation 2 | 2001 | Éditeur : Konami | Développeur : Konami
Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty

L’annonce de Metal Gear Solid 2 : Sons Of Librety lors de l’E3 2000 est l’une des plus grandes claques de l’histoire du jeu vidéo. Un épisode qui s'avère extrêmement surprenant dans ses choix narratifs. Si le jeu débute bien avec Solid Snake comme personnage principal, c’est finalement Raiden qui est le héros de cet épisode. Un nouveau personnage, fait pour plaire au public féminin après un sondage auprès de joueuses japonaises disant « Je n'achèterai jamais un jeu avec un homme aussi vieux que Snake comme héros ». Snake fait bien partie de l’aventure sous le nom de Pliskin (plus que jamais référencé au cinéma de John Carpenter), et le fait d’incarner Raiden contribue à iconiser Snake comme jamais, rendant chacune de ses apparitions marquantes mais aussi frustrantes pour le joueur qui se retrouve avec un bleu sans charisme à la place du Soldat Légendaire. La diversité des situations et une IA largement améliorée contribuent à placer cet épisode comme un digne successeur de Metal Gear Solid premier du nom. La boss Squad est de retour avec des personnages cultes comme Vamp ou Fortune (modèle de personnage féminin fort), et Liquid Ocelot se révèle pour la première fois comme le vrai antagoniste de la saga. Côté gameplay, on peut maintenant marcher, viser à la première personne et mettre les gardes en joue (et les faire danser). Le jeu est un carton aussi bien critique que commercial.

Metal Gear Solid 2 : Substance

Playsatation 2, Xbox, PC | 2002 | Éditeur : Konami | Développeur : Konami
Metal Gear Solid 2 : Substance

Ce jeu est une version améliorée et blindée de bonus de Metal Gear Solid 2. Contrairement à MGS VR, il conserve son mode scénario. L'arrivée du mode Snake Tales permet (enfin) de voir l’histoire du point de vue de Snake, avec plusieurs missions qui lui sont dédiées. Aucun doublage n’a été enregistré pour ces missions, elles sont donc racontées via des pages de textes. Des centaines de missions en réalité virtuelle (aux objectifs très divers) sont présentes. Certaines totalement folles vous mettent face à des « Soldats-Godzilla », du pur Kojima dans l’esprit. Mais c’est aussi l’occasion de jouer avec le Ninja ou encore un Snake en costume façon James Bond ! Non contents de proposer un contenu doublant déjà la durée de vie, un jeu de skate (exclusif à la version PlayStation 2 et démo pour le jeu Evolution Skateboarding de Konami) et un mode Boss Survival achèvent le joueur avide de contenu.

Metal Gear Solid 3 : Snake Eater

Playstation 2 | 2004 | Éditeur : Konami | Développeur : Konami
Metal Gear Solid 3 : Snake Eater

Metal Gear Solid 3 prend totalement les joueurs à contre-pied. Terminé le futur proche et les méchas, faites place à la guerre froide et l’âge d’or de l’espionnage. Plus fou encore, Kojima fait de Naked Snake le héros de cet épisode ! Oui, Big Boss en personne, le grand méchant de la saga jusqu’ici. Ce MGS nous plonges dans la jungle sauvage. Un système de survie est mis en place, avec gestion de l'appétit (il vous faudra donc chasser et gérer votre inventaire pour éviter que vos réserves pourrissent) et du soin des blessures de votre personnage (à base d'atèle, de bandage et autres pansements). Autre innovation, le système de camouflage : pour se dissimuler dans la jungle on a accès à de multiples peintures et costumes de couleurs et motifs différents. Un pourcentage vous indique l’efficacité de votre tenue. Enfin, pour mieux coller au contexte et à l’époque, beaucoup d’outils ont disparu. C’est le cas par exemple du fameux radar, qui apparaît ici sous une forme beaucoup plus rustique et peu pratique. Outre Naked Snake, le terrifiant Volgin et la sensuelle Eva, on retient surtout du casting l’incroyable The Boss, probablement l’un des personnages féminins les plus forts de l’histoire des jeux vidéo. Un épisode d’exception à tous les niveaux, et probablement le meilleur de la saga. Enfin, un mini-jeu dans lequel Snake doit capturer des singes issus de Ape Escape est inclus dans le jeu par Kojima pour que son fils s’intéresse enfin à Metal Gear. Fils dont les jeux préférés sont Ape Escape et Super Smash Bros...

Metal Gear Solid 3 : Subsistence

Playstation 2 | 2005 | Éditeur : Konami | Développeur : Konami
Metal Gear Solid 3 : Subsistence

Dans la droite lignée de ce que proposait Metal Gear Solid 2 : Substance, cet opus arrive avec pléthore de bonus et de modes de jeu extrêmement diversifiés. Kojima cède enfin aux demandes des joueurs et des critiques et intègre une caméra à la troisième personne. Mais la grande innovation du jeu réside dans l’arrivée d’un mode online qui conserve pendant longtemps une petite communauté ayant déjà la chance de jouer en ligne sur PS2. On peut cependant s’étonner de l’orientation très action du mode. Cerise sur le gâteau, le jeu embarque les deux premiers épisodes de la saga sortis sur MSX : Metal Gear et !

Metal Gear Solid : Portable Ops

PSP | 2006 | Éditeur : Konami | Développeur : Kojima Productions
Metal Gear Solid : Portable Ops

Metal Gear Solid Portable Ops reprend quelques années après la fin de MGS 3. Le joueur incarne Big Boss à la genèse de l’unité FOX. Le gameplay adapté de MGS 3 est très difficilement retranscrit sur la portable de Sony, notamment à cause de l’absence d’un deuxième stick. Le jeu est donc difficilement maniable dans les phases d’action. Il conserve une grande partie des mécaniques du 3 et ajoute un système de capture de soldats. Une fois recrutés, ces personnages aux caractéristiques diverses peuvent être contrôlés par le joueur ou employés en R&D pour vous fabriquer de nouveaux joujoux. Pour mieux s’adapter aux caractéristiques de la console, le jeu est découpé en plusieurs petites missions , afin de le rendre utilisable lors de sessions courtes. Il suffit de rejoindre un point sur la carte pour finir une mission, que l’alarme ait retenti ou non. Un défaut majeur pour beaucoup vu que l’infiltration n’est presque plus requise. Enfin il se distingue des autres épisodes par ses cinématiques façon Comic Books animés pour un rendu convaincant. Ce jeu dispose également d’un mode online complet ayant suscité un certain engouement lors de sa sortie. Il s’agit à l’époque d’une véritable prouesse sur portable. Au final, Portable Ops est un coup d’essai, un peu trop brouillon pour convaincre totalement.

Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots

| 2008 | Éditeur : Konami | Développeur : Kojima Productions
Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots

Après que Kojima ait (à nouveau) annoncé vouloir prendre du recul par rapport à MGS, c’est Shuyo Murata qui est chargé de réaliser MGS4. Mais sous la pression des fans, Kojima revient pour superviser le projet. “Sa” trilogie étant terminée, il estime que sa série doit évoluer. Fer de lance de la Playstation 3, MGS 4 a de nombreux défis à relever : répondre à toutes les questions laissées en suspens dans les épisodes précédents, être une vitrine technologique pour la console et être accessible aux néophytes. Impossible de répondre à tant d'exigences, les nouveaux venus n’ont aucune chance et sont vite perdus. Le gameplay se veut résolument plus moderne avec une caméra à l’épaule et plus de liberté de mouvement, il est aussi possible de viser et de se déplacer tout en étant à la première personne. MGS 4 emboîte clairement le pas des jeux occidentaux dans une période où les Japonais ont eu beaucoup de mal à s’adapter aux nouvelles consoles. Dans son déroulement aussi le jeu tranche avec les volets précédents. L’histoire se découpe en actes correspondant chacun à une zone géographique. Le codec a pratiquement disparu mais les cinématiques redoublent de présence. MGS 4 est un jeu curieux et plein de paradoxes , ne semblant jamais savoir sur quel pied danser. La volonté de moderniser la série est là, mais son déroulement et son scénario le rendent totalement inaccessible à quiconque n’a jamais touché à un MGS. Il est tout aussi déboussolant pour le fan de la première heure qui peine à retrouver l’esprit de la série. Les enjeux du titre étaient sûrement trop importants pour son propre bien.

Metal Gear Solid : Peace Walker

PSP | 2010 | Éditeur : Konami | Développeur : Kojima Productions
Metal Gear Solid : Peace Walker

Version très améliorée de Metal Gear Solid Portable Ops, MGS Peace Walker se base sur un scénario à la hauteur des épisodes sortis sur consoles de salon. Le développement a été très court, à peine plus d’une année, mais le résultat est impressionnant. Prenant place 10 ans après les évènements de MGS 3, nous retrouvons Big Boss à la tête de son armée privée. Le recrutement de soldats est à nouveau au coeur du titre et se trouve simplifié par l’apparition du système de fulton : un ballon est attaché à un soldat ce qui l'emmène direction l’hélicoptère pour retourner à la base. Côté gameplay on peut contrôler la caméra grâce aux touches croix, carré, rond et triangle, palliant un peu l’absence d’un deuxième stick et rendant enfin le jeu praticable. La grande nouveauté est l’apparition de la Mother Base , le QG de votre armée. Sa bonne gestion donne accès à de nouvelles armes et pièces d’équipement sans lesquelles il serait impossible de terminer le jeu. Chaque nouveau soldat est affecté à un département (infirmerie, recherche, armée etc…) et voit ses statistiques évoluer au fil du temps. La courbe de progression est maîtrisée et plaisante, et les missions gagnent en consistance par rapport à Portable Ops. Le jeu offre un système de coopération dans les missions également jouables en solo où les joueurs s’associent pour faciliter la progression. Peace Walker marque le vrai renouveau de la saga qui se libère enfin de son éternel schéma. Il est enfin accessible aux nouveaux arrivants qui peuvent se plonger totalement dans la mythologie de la série. Ce n’est pas pour rien que le nom de code du jeu était Metal Gear Solid 5 pendant son développement.

Metal Gear Solid V : Ground Zeroes

Pc, Playsatation 4, Xbox One, Xbox 360, Playstation 3 | 2014 | Éditeur : Konami | Développeur : Kojima Productions
Metal Gear Solid V : Ground Zeroes

Ground Zeroes est le prologue de MGS V : The Phantom Pain. Le joueur incarne Big Boss qui part à la rescousse de personnages-clé de Peace Walker. Premier changement majeur, David Hayter n’est plus le doubleur de Big Boss . La voix culte de l’intégralité de la saga cède sa place à Kiefer Sutherland (Jack Bauer dans 24 heures chrono), décevant pour les fans de la première heure qui se sentent alors un peu orphelins. Derrière cette décision, c’est la volonté d’avoir en plus d’une voix, un acteur capable de passer un grand nombre d’émotions uniquement par son visage. Hayter n’étant “que” doubleur, il ne convenait pas à la vision de Kojima. Cet épisode permet de familiariser le joueur avec la nouvelle expérience de jeu qu’il rencontrera dans MGS V The Phantom Pain, notamment le monde ouvert, modifiant radicalement la manière d'appréhender un jeu comme Metal Gear. L’infiltration est plus que jamais le mot d’ordre, et le passage au monde ouvert permet de l’aborder sous de nouveaux angles. Néanmoins il faut aussi redoubler de prudence et avoir l’oeil partout pour éviter de se faire repérer. Côté gameplay, plus qu’un jeu moderne, MGS Ground Zeroes offre un aperçu de ce que pourrait être la nouvelle référence du jeu d’action. En plus, le titre se paie le luxe d’être graphiquement exceptionnel grâce au Fox Engine (moteur développé en interne par Kojima Production). Si l’aventure peut sembler un peu courte de prime abord, de nombreuses missions secondaires et les innombrables approches possibles pour chacune d’entre elles apporte une belle rejouabilité. Ground Zeroes c’est l’apéritif réussi, bon, amusant, garni, et qui ouvre l'appétit pour le plat principal.

Metal Gear Solid V : The Phantom Pain

Pc, Playsatation 4, Xbox One, Xbox 360, Playstation 3 | 2016 | Éditeur : Konami | Développeur : Konami
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain

Dernier épisode mené par Hideo Kojima , Metal Gear Solid V : The Phantom Pain se déroule en 1984. Big Boss sort d’un coma de neuf ans provoqué par l’attaque de la Mother Base à la fin de Ground Zeroes. Il est immédiatement pris pour cible mais réussit à s’échapper. Avec l’aide de ses anciens frères d’armes, notamment Kazuhira Miller et Revolver Ocelot, Big Boss n’a pour seule solution que de faire revivre sa milice privée pour organiser sa survie mais aussi sa vengeance. Sur fond de Guerre Froide, Big Boss se rendra dans un Afghanistan envahi par l’URSS puis en Afrique centrale. Grande première dans l’histoire de la saga, le jeu propose un monde ouvert faisant de cet épisode un gigantesque terrain de jeu pour amateurs d’infiltration mais aussi d’action. Le sous-titre de MGS V est un terme médical évoquant des sensations ressenties par un patient amputé dans un membre qu’il ne possède pourtant plus. La condition des soldats est en effet l’un des thèmes principaux de cet épisode, plus sombre qu’à l’accoutumée, tout comme les enfants soldats, l’économie de la guerre, ou les expériences médicales sur des populations innocentes. MGS V est un succès critique et commercial. De nombreux médias spécialisés lui accordent la note parfaite, y compris l’exigeant magazine japonais Famitsu.

Avatar photo , Rédacteur
Rageux du framerate au bon goût auto-prononcé. Du genre à acheter une Vita quand la hype est autour de la Switch.