Vous aimez les bons J-RPG rétros mais pas les vieilles consoles ? Vous voulez jouer à un bon J-RPG, mais vous avez déjà fini les succès d’antan ? Votre DS est votre seule amie et vous voulez lui offrir un J-RPG récent digne de ce nom ? L’anglais dans un jeu ne vous rebute pas ? Ne cherchez plus !!! Final Fantasy : Four Heroes of Light est fait pour vous ! Non non ce n’est pas une annonce publicitaire, mais une liste non exhaustive des cas pour lesquels il serait intéressant pour vous de vous tourner vers ce jeu. Suivez-nous à travers cette critique pour vous faire une première idée de la bête.
Attention avant de vous embarquer dans cette lecture, nous tenons à vous dire que le rédacteur de ce test a été totalement conquis par ce jeu, vous voilà prévenus…
Comment ça claque ! … Pour de l’old-school
Un jeu, quand on l’allume, s’il est beau, c’est l’une des premières choses que l’on voit, surtout s’il est vraiment beau alors que l’on est sur une plate-forme telle que la Nintendo DS. Alors certes, la DS malgré sa « faible » puissance a accueilli quelques beaux titres et celui-ci en fait incontestablement partie et à plus d’un titre.
La musique, agréablement réalisée et accordée avec le jeu en général, nous emmène dans l’ambiance de cet univers et aide à se plonger dans son histoire. Ce n’est pas par des graphismes époustouflants que ce jeu se démarque, mais par un style graphique bien particulier qui a déjà profité aux jeux de la famille « tactics » des Final Fantasy. Ce graphisme, plutôt atypique, de Akihiko Yoshida, permet de découvrir une autre manière d’apprécier un jeu et tout comme la musique, permet à l’imaginaire de s’évader dans le jeu au gré des paysages et donjons. Bien que magnifique, le jeu reçut un accueil mitigé à ce sujet alors que ce même style de graphisme fera, trois ans plus tard, l’un des succès de son « petit frère spirituel » sur 3DS : Bravely Default. Mais ça, c’est une autre histoire…
MOI TAPER MÉCHANT !!! Mais pas que …
Alors, avant tout il faut rappeler que l’on parle du scénario d’un jeu qui revendique son côté old-school, et les scénarios (si on caricature) old-school c’est quoi ?
Héros heureux, village brûle ou est maudit, vieux sage ou cristal, quêtes diverses et variées pour débloquer équipe, évènement dramatique (mort d’un ami, sacrifice d’un membre de l’équipe) et découverte du grand méchant, quête pour accéder au grand méchant, dernier donjon et boss final, et parfois en bonus TRUE LAST BOSS.
Et bien celui-ci ne déroge pas à la règle malgré ses 28 métiers différents disponibles (et toutes les possibilités que ça pourrait créer en terme de scenarii alternatifs), mais ce qui fait la différence c’est la manière de lier et d’amener toutes ces étapes « classiques » d’un RPG old-school et c’est là où Four Heroes of Light se démarque (et où on arrête de parler de l’histoire pour ne rien révéler de plus).
Lé Zapé Kesako ?
Nombres d’objets limités, gemmes pour augmenter le potentiel de vos armes et armures, mais aussi pour vous servir de monnaie, livre de magies, métiers diversifiés et système d’AP, tout est là pour vous corser les choses. Mais qu’est-ce donc que les AP ? Ce sont vos points d’action. Vos magies et vos techniques sont, en partie, définies par votre métier et les utiliser vous coûtera des AP. À la fin du tour vous récupérerez un AP pour un total de cinq au maximum, sachant que toute action coûte des AP et que seule l’action de défendre peut au contraire vous en donner un de plus… Oui, oui vous avez tout compris votre mage noir devra supporter au moins deux assauts adverses pour lancer son sort le plus puissant… De plus ce stock limité ne vous autorise pas à avoir autant de queues de phénix (pauvre bête…) que souhaité, et ce mage blanc encore plus fragile que le mage noir est déjà dans les vapes… Difficile on vous dit, ce n’est pas pour rien !
Ze Concloujeun
Malgré tout, ce jeu est beau, il est grand, il est fort et surtout il vous tiendra sa bonne vingtaine d’heures (en ligne très très droite) minimum. Bref, mis de côté pour d’obscures raisons, ce petit bijou ne peut être qu’un bon investissement sous réserve que votre anglais soit impeccable. Voilà vraiment un magnifique cadeau pour votre DSi Lite, que vous laissez pourrir au fond d’un tiroir depuis que l’on vous a offert cette 3DS XL aux couleurs de Xerneas… et un must-have pour tout passionné de bon J-RPG old-school anglophone. Ne cherchez pas d’excuses, je sais que vous avez joué à des RPG japonais traduits en anglais par des accros, sinon vous auriez lâché cette critique en voyant « jeu en anglais » ! Alors courez acheter Four Heroes of Light et savourez !
L'avis général
- Le style graphique
- La musique
- Le système d'AP
- La difficulté (pour le défi)
- L'ambiance générale du titre
- Pas de version française (jeu en anglais)
- La difficulté qui peut freiner les moins résolus
Beau graphiquement, prenant, au défi suffisamment relevé pour donner du fil à retordre à la plupart des joueurs, ce J-RPG réalisé avec des techniques de la grande époque, a réussi à rendre cette « patte » des classiques du genre. Ambiance, scénario, gameplay... Tout y est ! Dommage que Final Fantasy : Four Heroes of Light n’ait pas eu le droit à sa traduction française, c’est vraiment tout ce que l’on pourrait lui reprocher contre son accès au sommet...