• Développeur : Intelligent Systems
  • Editeur : Nintendo
  • Site Web : PAL
  • Version testée : 3DS
  • Classification :
    Sigle âge 12 ans et plus
    Francaise : 20/05/2016
    Americaine : 19/02/2016
    Japonaise : 25/06/2015
  • Exclusivitée
  • PEGI :
    Violence : jeu contenant des scènes de violentesSexe : jeu montrant la nudité et/ou des contacts sexuels ou faisant allusion au sexeGrossièreté de langage : jeu contenant des expressions vulgaires

Fire Emblem Fates

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Fire Emblem Fates peut diviser, le Tactical-RPG connaissant beaucoup de réfractaires. Et pourtant, il est indéniable que le jeu possède d’innombrables qualités qui devraient même séduire un non-initié au genre. La série a su maintes fois évoluer depuis ses débuts sur Famicom en 1990 et ce quatorzième épisode ne déroge pas à la règle avec une flopée de nouveautés. Tout en gardant son âme, il s’adresse aussi bien aux joueurs novices qu’aux vétérans de la première heure, qu’ils aient découvert la série avec le premier jeu ou à partir du septième, point de départ de la série hors du Japon.

Il en faut pour tout le monde

Petit schéma pour vous expliquer les choix de difficultés

Petit schéma pour vous expliquer les choix de difficultés

Le jeu se déroule dans un contexte d’heroic fantasy, et même si les cinématiques et scènes in-game sont de plus en plus nombreuses, le gros de la narration passe par des dialogues de qualité. L’épopée mise en scène dans Fire Emblem Fates est radicalement différente selon le choix du joueur dès le début de l’aventure. L’avatar doit décider de protéger et rejoindre le clan Hoshido ou le clan Nohr, deux territoires ennemis, lors d’un dramatique évènement déclenché par ce dernier Royaume. Les scénarios divergent même si la trame principale reste la victoire de cette guerre médiévale-fantastique. Ces premières heures de jeu ont un impact sur la suite car l’une des factions est plus difficile à appréhender et les missions défis n’y sont pas disponibles. Elles permettent de gagner de l’expérience et de l’argent entre les missions principales. Héritage est, grâce à ces défis uniquement disponibles depuis ce scénario, plus abordable et réservé aux novices et même aux joueurs habitués. Conquête est plus approprié pour les vétérans et offre un challenge réellement plus important tout en proposant des cartes plus diversifiées et stratégiques. Il faut être d’autant plus attentif que les types d’unités ne sont pas communs aux deux versions. Autrement dit les amateurs de cavalerie se verront contraints de choisir le scénario Conquête. Il existe différentes difficultés pour augmenter encore plus le challenge offert par le jeu. Heureusement les modes de jeu permettent de contre-balancer comme le « Phénix » permettant de voir ses unités revivre à la fin du tour alors qu’elles sont vaillamment tombées au combat. La mort définitive est une caractéristique de la série Fire Emblem et permet de s’attacher à ses personnages, mais c’est aussi un système générateur de frustration lors des parties trop difficiles. Heureusement les développeurs ont eu la bonne idée de permettre au joueur de baisser la difficulté du jeu au cours d’une campagne, sans pour autant pouvoir la réhausser par la suite, il s’agit là d’une décision à ne pas prendre à la légère pour pouvoir fanfaronner devant les autres joueurs en fin de partie.

L’interface est parfaite pour la compréhension de l’action

Il est essentiel d’être attentif aux dialogues et Intelligent Systems a pris une très bonne décision en donnant la possibilité au joueur de revoir ces derniers sur l’écran tactile, à l’aide d’une simple pression sur la touche R. Dans le même ordre d’idée, à chaque mission, un rappel nous informe de notre position dans la chronologie de l’histoire et permet de s’y replonger plus facilement, même après quelques jours sans jouer. L’écran tactile permet d’afficher des tutoriels et des astuces au cours de l’aventure lorsque l’on éprouve le besoin d’être aiguillé. Comme dans tout jeu complexe de prime abord, tout cela reste consultable dans l’option guide. En temps normal le petit écran sert à afficher un grand nombre d’informations : la carte, indispensable pour bien se repérer sur le champ de bataille et élaborer ses stratégies, le nombre d’unités possédées, alliés et ennemis, le tour et le chapitre. D’autres informations concernant les personnages par exemple sont affichées dans des cas spécifiques. Au final l’interface est parfaite pour la compréhension de l’action.

Et il en faut beaucoup !

Fire Emblem, c’est une histoire qui peut prendre trois directions. Chaque direction étant un nouveau gagne-pain pour Nintendo. La note est plutôt salée lorsque l’on met bout à bout le prix de chaque contenu même si des offres existent. Cependant la qualité proposée dans le jeu est au rendez-vous et Nintendo n’est pas avare en missions. Comme annoncé plus haut, le choix du scénario permet de participer à des défis qui sont tout simplement des missions dépourvues de scénario, sortes d’escarmouches, permettant de jouer indéfiniment.

Améliorer le soutien des unités et former des couples !

Un peu d’amour dans ce monde de brutes !

La série comporte son lot d’histoires d’amour qui aboutissent à l’arrivée d’enfants. Ces derniers deviennent jouables ensuite lors de missions permettant de les convaincre de rejoindre leurs parents. C’est d’autant plus d’unités que de missions qui s’ajoutent au jeu. Le système est suffisamment bien pensé pour ne pas être contraignant et les enfants se récupèrent à tout moment du jeu à partir du moment où les parents sont amoureux. Certaines des missions annexes sont corsées, il faudra faire évoluer votre équipe pour sauver vos petits marmots. Et puisque l’on est dans un univers d’heroic fantasy avec de la magie, quelques pirouettes scénaristiques permettent de voir vos bambins grandir à toute allure pour être en âge de combattre à vos côtés.

Pour obtenir davantage de contenu, les joueurs ont également la possibilité de se tourner vers les DLCs prévus, certains payants, d’autres non. Ils proposent des packs de cartes via le « Portail du dragon ». Pour en profiter il faut avoir suffisamment progressé dans l’aventure principale. Le premier contient un lot de onze missions supplémentaires avec de nouveaux défis et un personnage à recruter. Le deuxième est prévu pour le mois de juillet en Europe et allonge le contenu de six nouvelles parties téléchargeables. Ils seront tous deux accompagnés de contenus gratuits lors de leur sortie. Il serait dommage de se passer du bon filon amiibo, c’est pourquoi on retrouve tout naturellement les figurines de Fire Emblem Awakening ; Ike, Marth, Lucina ou Robin viendront vous prêter main forte en vous offrant des cadeaux. Ils pourront également être recrutés si les joueurs parviennent à vaincre ces guerriers légendaires en les affrontant.

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Aurez-vous besoin de ces vétérans ?!

Le multijoueur est une motivation supplémentaire à booster ses personnages !

Le multijoueur venant s’ajouter, la durée de vie du soft en profite grandement ! En effet, c’est une motivation supplémentaire pour jouer et surtout un intérêt à farmer ses personnages. Le nombre de paramètres et les possibilités du jeu en font un exercice très dur à transposer pour des parties à plusieurs. Le résultat, s’il peut choquer de limiter à cinq unités par équipe lors des combats, se révèle très intéressant au niveau des stratégies qu’il oblige à utiliser. Il permet d’obtenir des parties d’une quinzaine de minutes. On regrettera que le choix du stage se fasse après avoir choisi son équipe car ils sont tellement différents que chaque unité va avoir son ou ses terrains de prédilection. Par exemple, une wyverne sera très utile dans un paysage recouvert d’eau grâce à sa capacité de vol. Les joueurs ont le choix entre six stages dont leurs châteaux respectifs. D’autres règles permettent de moduler les paramètres de rencontre comme le placement aléatoire des unités, le handicap et les caractéristiques limitées. Enfin le temps de jeu par tour se trouve par défaut à 5 minutes, ce qui n’est pas de trop pour réfléchir aux meilleures options qui s’offrent à nous puisqu’à cinq contre cinq, la moindre erreur est fatale ! Pour l’instant nous n’avons pu tester que les matchs amicaux, ce qui ne nous permet pas de savoir s’il y a des récompenses à la clé pour le multijoueur contre les inconnus. Afin de jouer à plusieurs, il faudra au préalable avoir créé une équipe sur les cinq emplacements possibles. Une liste noire doit permettre de blacklister les joueurs indésirables. Comme souvent avec Nintendo, la communication écrite ou orale devra passer par d’autres périphériques, le jeu n’ayant pas de chat vocal.

Du sang neuf de Dragon

Je suis ton père !

Je suis ton père !

Les personnages qui nous accompagnent tout au long de notre périple et qui font grossir un à un les rangs de notre armée sont de nouveau constitués normalement. Leurs pieds étaient volontairement absents d’Awakening, créant une surprise de mauvais goût pour certains joueurs. Si l’histoire est prenante, c’est également parce qu’elle est portée par une réalisation sans faille, qui s’exprime pleinement lors des cinématiques. Seul son avatar n’est pas visible entièrement lors des scènes cinématiques, et pour cause, celui-ci est personnalisable. Ses cheveux, ses yeux et le timbre de sa voix sont choisis en fonction du caractère que l’on veut donner à son personnage principal. Son genre est à déterminer et aura une influence sur son/sa compagnon/gne. Sans s’ouvrir au mariage gay, Nintendo a donné la possibilité à son héros d’être avec une personne du même sexe mais le personnage est alors imposé. D’autres réglages sont présents pour poser le concept de personnalisation plus loin que ce qui était faisable dans l’épisode précédent.

Les veines dragulaires apportent de la diversité dans le gameplay

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Les veines dragulaires apportent diversité et stratégie dans les combats !

Notre héros est comme souvent quelqu’un d’assez naïf qui s’émancipe tout au long de l’aventure, entouré de ses nouveaux alliés. Ici, les membres de la famille royale de chacun des deux clans peuvent utiliser les « veines dragulaires » qui permettent de modifier le champ de bataille et d’influencer la carte de façon stratégique. Effectivement, du sang de dragon coule dans leurs veines, plutôt classe ! Ce pouvoir se transmet de façon héréditaire faisant le bonheur des enfants des personnages de sang royal. Un objet spécial obtenu uniquement en DLC permet tout de même d’offrir cette capacité à un autre personnage.

Une vie après la bataille

Entre les parties, vous avez bien mérité le droit de vous détendre ! Et c’est avec le mode « Mon Château » que vous pourrez préparer au mieux votre équipe pour la rencontre suivante, que ce soit dans l’aventure, en escarmouche ou en multijoueur en ligne ou en local. C’est l’endroit idéal que le joueur peut façonner à son image et qui allonge considérablement la durée de vie. Il peut être facultatif pour les stratèges qui n’adhèrent pas au concept et ne servir que de hub entre chaque mission, mais il serait dommage de renoncer trop rapidement à le développer. Il permet d’interagir avec les personnages recrutés afin d’augmenter leurs caractéristiques et de changer leurs looks. Il est possible de construire différentes structures grâce aux points gagnés à chaque partie.

Invitez des joueurs chez vous !

Invitez des joueurs chez vous !

Dans le mode « Mon Château » le joueur est invité à parier lors de combats dans l’arène, à améliorer un dragon protecteur ou à forger de nouvelles armes. Bien sûr vous pouvez en acheter de nouvelles, que ce soit des bâtons, spectres, arcs, katanas, épées, tomes et autres qui conviennent à vos personnages en fonction de leurs maitrises d’armes et de leurs classes. Ce n’est pas tout de construire un château, mais il faut le défendre face aux envahisseurs. Si la plupart du temps ils sont joués par des humains indépendamment de nous, des missions annexes permettent d’affronter nous-mêmes des unités contrôlées par la console, permettant de comprendre le principe de défense et d’attaque de châteaux. Chaque joueur est libre de choisir entre différents types de châteaux aux styles différents. C’est simple, ici quasiment tout est personnalisable ; les bâtiments choisis pour occuper l’espace, leur emplacement et direction, votre majordome qui s’occupe de gérer vos requêtes et bien d’autres détails qui font de ces univers des endroits personnels auxquels on prend facilement goût. Une simple pression sur l’un des boutons permet d’apprécier son château modélisé en 3D. Petite mention aux déplacements de l’avatar en temps réel (pour ce mode) qui n’est pas habituel pour la série. Les rencontres entre généraux se font par Internet et StreetPass et permettent d’acquérir des récompenses de plus en plus intéressantes. La victoire permettant de recruter son adversaire afin qu’il combatte à vos côtés, rien de plus humiliant pour votre ami défait.

La censure ne sévit que peu sur le fan-service !

Le point fâcheux souvent abordé lors de la période séparant la sortie nippone de la sortie occidentale est la censure. Elle reste tout de même discrète, par exemple, dans l’une des catégories de vêtements de la boutique d’accessoires, on constate qu’il y a bien peu de maillots de bain puisque seul le drap de bain y figure. C’est là que l’on se rend compte de la censure effectuée. Globalement, le fan-service est encore présent mais les éléments jugés abusifs pour le public européen et américain ont été enlevés. Parmi ces suppressions, les sous-vêtements ne sont donc plus de la partie, il en va de même pour le mini-jeu demandant de caresser les personnages façon Pokémon.Cela peut faire beaucoup mais ne gêne en rien la progression et le plaisir de jeu. Certains y verront de la frustration à avoir un jeu censuré, d’autres comprendront aisément qu’elle est vraiment très légère. Dernier détails et pas des moindres, le « costume break » à la Senran Kagura ne disparait pas ! Le principe de ce dernier est d’arracher les habits de l’unité adverse pour la mettre en petite tenue selon le type d’arme utilisé et uniquement avec certaines d’entre elles.

Gérer son matos

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Le triangle des armes : Pierre Feuille Ciseaux !

Malgré toutes les nouveautés niveau interface pour améliorer l’expérience de jeu et rendre la série plus abordable pour les nouveaux joueurs, l’optimisation faite au niveau des objets n’est pas très claire. Ces défauts sont très mineurs par rapport à la qualité globale du titre, ils restent néanmoins gênants. C’est le cas de la gestion du coffre, appelé « convoi », lors d’une partie et accessible depuis votre avatar. L’idée des développeurs est de donner la possibilité de choisir un objet même s’il est déjà attribué à un personnage. Ce qui en soit permet de gérer l’ensemble de l’équipement du groupe plus rapidement et d’avoir une vue d’ensemble sur tous les objets possédés. L’idée est bonne mais le résultat est confus car même si le personnage équipé apparaît derrière l’objet en question, il arrive fréquemment que l’on affecte un item à un autre personnage sans se rendre compte qu’on en prive le propriétaire original. Avec un peu d’attention on remarque qu’un compteur d’exemplaires se trouve uniquement à côté des objets non-attribués, mais cette gestion optimisée demande un certain temps d’adaptation. Les armes se basent sur le fameux triangle d’armes, système de Pierre/Feuille/Ciseaux qui a déjà fait ses preuves, l’épée a l’avantage sur la hache qui a elle-même l’avantage sur la lance qui bat l’épée. Encore une fois, le joueur peut changer d’armes au moment d’engager le combat, ce qui permet de voir l’effet de chacune des armes portées par l’unité.

Les objets sont pour la plupart incassables. Leur utilisation est donc illimitée et n’incite pas à changer d’arme puisqu’on garde logiquement la plus puissante. Heureusement chaque arme possède des avantages et inconvénients qui la rend utile dans certaines situations et moins adéquate lors de certains combats. Dans les faits, on perd tout de même une partie de la dimension stratégique de la série qui consiste à bien équiper ses personnages entre chaque rencontre et à gérer les armes en fonction du nombre d’ennemis, de leur type, etc. Les bâtons de soin ou autres objets réellement cheatés restent toutefois éphémères. Pour finir avec les objets, leur gestion est moins aisée surtout à l’achat car on ne voit que leurs statistiques, il n’y a pas de comparaison avec celui déjà équipé par un personnage. Du coup, il faut acheter des objets à l’aveugle ou en ayant au préalable bien étudié les armes de ses personnages. Pas très pratique. Tous ces points mettent les objets plus en retrait sans toutefois gâcher l’expérience de jeu qui se base moins sur ces éléments.

Pour les indécis

Dur de se décider ?

Dur de se décider ?

Le troisième scénario convient aux joueurs souhaitant ne pas prendre parti pour l’un des deux royaumes. Il a été pensé pour être joué après Héritage et Conquête et comporte, comme son nom l’indique, des révélations. Il est disponible à l’achat via l’eShop (ou inclus dans la cartouche de l’édition collector) à condition d’avoir déjà terminé une des campagnes. L’une de ses particularités appréciables est la possibilité de recruter la quasi-totalité des combattants des autres versions. Comme il permet également d’entraîner à l’infini les personnages à l’image d’Héritage, il s’agit du scénario idéal pour se forger une équipe pour le multijoueur. C’est aussi ici que vous aurez le double de ressources dans votre château. Nintendo a misé sur cette version pour refaire passer le joueur à la caisse et on constate que c’est assez efficace. Même si le scénario comporte un grand nombre de similitudes dès le début de l’aventure, ce qui est logique car le point de départ est le même, les missions suivantes sont à la fois différentes et diversifiées : brouillard de guerre, neige recouvrant la ville et les unités adverses, vent qui pousse les unités de quelques cases ou encore possibilité de déplacer des débris pour gêner la progression de l’ennemi sont autant de particularités de ces missions. Les éléments débloqués au cours des autres parties sont présents comme les cinématiques propres à chaque histoire. D’ailleurs le jeu possède initialement trois espaces de sauvegarde qui se verront doubler lors de l’achat d’un autre scénario et enfin tripler si le joueur décide de tous les essayer. Une bonne idée qui permet de partager son jeu au sein d’une même famille !

Vous l’aurez compris, la série évolue, se renouvelle et se sublime. Le jeu gagne en maturité avec un design soigné, toujours plus d’interactions possibles et une histoire captivante. Fire Emblem Fates a mis du temps à arriver, mais pour devenir le jeu Nintendo le plus fun et abouti depuis de longs mois !

L'avis général

  • Des scénarios haletants
  • Une interface d'aide efficace et discrète
  • Une réalisation graphique et sonore sans défauts
  • Le multijoueur technique
  • Les phases de château
  • La gestion des objets peu intuitive
  • Le prix global
Fire Emblem Fates est l'épisode le plus abouti de la série. Il ne se contente pas de jouer sur les codes de ses prédécesseurs et ajoute un grand nombre de nouveautés qui enrichissent l'expérience de jeu. Certaines d'entre elles demandent un temps d'adaptation mais la qualité globale du titre en fait jusqu'ici un must-have à ne laisser passer sous aucun prétexte. Il s'agit de l'un des meilleurs représentants du genre ! Une valeur sûre !