• Développeur : Arc System Works
  • Editeur : Arc System Works
  • Site Web : PAL
  • Version testée : Switch
  • Classification :
    Sigle âge 3 ans et plus
    Francaise : 05/06/2018
    Americaine : nc/nc/nc
    Japonaise : nc/nc/nc
  • Existe aussi sur PC, PS4
  • PEGI :

Happy Birthday

Rédigée par

Lorsqu’on me parle de god games, jeux où l’on gère tout à la manière d’un dieu pour parler brièvement, je pense au fameux Sim City que votre serviteur découvrit à l’époque sur Super Nintendo (ce qui ne me rajeunit pas). Depuis, le genre a bien évidemment évolué et revient sous une forme atypique sur la dernière de Nintendo. Alors, c’est fun de modeler une planète ?

God game ambiance kawaii

Un beau terrain de jeu

Happy Birthday se démarque des autres jeux du genre comme Black and White, Populous et autres cadors du bac à sable numérique par son côté kawaii (aka “mignon” pour ceux qui l’ignorent encore). A la manière de Rare avec son Viva Pinata, Arc System works vous propose de créer un monde vierge de toute pièce avec un enrobage coloré.

C’est peut-être d’ailleurs le premier bémol, l’esthétique. Si le jeu de Rare avait un vrai parti-pris graphique, ici on oscille entre le très générique et le kawaii faiblard. Les animaux cartoon manquent souvent d’inspiration et les environnements à modifier semblent générés automatiquement. Au fur et à mesure, on fera apparaître des mammifères puis la civilisation avec ses huttes et compagnie, mais rien n’arrive à séduire et à charmer, là où la jaquette du jeu promettait une explosion des sens. Fake news ?

 

Un concept original mais redondant

Le but ultime : l’arrivée de l’humain.

Le coeur du jeu ici ne réside pas dans l’achat et la construction de bâtiments, le développement d’une économie ou que sais-je encore. Le concept tient à un mot : la terraformation. Autrement dit, la transformation de la terre sur laquelle on se trouve. Avec votre guide virtuel, Navi, vous pourrez donc faire baisser le niveau du sol ou l’augmenter ; ainsi, vous baisserez ou augmenterez la température.

On peut ainsi créer des lacs, des montagnes, des passages pour relier deux bouts de terre et ainsi de suite. Au fur et à mesure, les mammifères débarquent et tout le reste de la chaîne alimentaire. Si l’idée de modeler directement la terre, et donc la température pour créer un écosystème différent à chaque fois, est séduisante au début, tout devient vite redondant et ennuyeux.

En réalité, Happy Birthday se vit comme un jeu à petites sessions. Le joueur n’a que quelques actions possibles par cycle et si ces dernières sont épuisées, il doit attendre. On y joue donc un peu avant d’aller se coucher, histoire d’apporter quelques modifications et surtout voir comment a évolué notre monde car ce dernier continue de vivre sans nous. Nouvelle végétation ? Des dinosaures ? Trophée suprême : des hommes ?

 

 

L'avis général

  • Le concept de la terraformation, amusant
  • Une esthétique lambda
  • Trop de limitations dans le concept
Si l’avis que je peux donner est mitigé c’est qu’il tient en compte le prix, 40 euros tout de même, et les limitations du titre tout autant que sa paresse esthétique. Ce n’est pas en soi un mauvais jeu, c’est un terrain de jeu sympathique pour qui veut découvrir les 400 espèces proposées mais avouons-le, le risque de l’ennui n’est quand même pas très loin.