• Développeur :
  • Editeur : Capcom
  • Site Web : PAL
  • Version testée :
  • Classification :
    Sigle âge 3 ans et plus
    Francaise : 13/08/2013
    Americaine : nc/nc/nc
    Japonaise : nc/nc/nc
  • Existe aussi sur Wii U, 360, PC
  • PEGI :

DuckTales Remastered

Rédigée par

ducktales

La genèse

DuckTalesRemasteredBanner

Vive la modernité !

DuckTales est au départ une série animée créée en 1987 par Disney et diffusée en France sous le nom de “La bande à Picsou”. Elle met en scène les aventures de l’oncle Picsou et de ses petits-neveux, à la recherche de trésors rares et perdus à travers le monde.

En 1989 sort Ducktales sur NES, puis en 1990 sur Gameboy. On contrôle Picsou à la recherche de trésors légendaires, comme dans le dessin animé. Le jeu dispose de 5 niveaux et le célèbre canard d’un coup spécial (le Pogo jump), lui permettant de bondir sur les méchants avec sa canne. La version NES, particulièrement, est de bonne facture : graphismes colorés et agréables, jouabilité simple et efficace, et une excellente bande son.

Le renouveau

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Avant / Après

C’est en 2013 que le studio Wayforward Technologies (à qui l’on ne doit pas que de bons jeux, comme Silent Hill : Book of memories) s’attaque à un remake de ce classique, qui se nommera DuckTales Remastered.

Que vaut cette version liftée ?

Dès l’écran titre, on est séduit. La musique du dessin animé se fait entendre et la nostalgie commence déjà a faire son effet. On commence à jouer, et dès le début, on voit des changements. La partie scénario de ce remake est beaucoup plus développée que l’original. On a ici droit à des scénettes entre chaque niveau, avec des animations (certes sommaires mais qui ont le mérite d’exister) et un doublage, en anglais malheureusement. Il aurait été très appréciable d’avoir un doublage français, celui avec les voix américaines n’étant pas toujours agréable à l’oreille (mention spéciale aux stridentes voix de Riri, Fifi et Loulou).

Le plaisir des yeux

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Avec le Pogo jump, on ne craint rien !

Venons-en au point fort du jeu : les graphismes. Ils sont superbes ! On retrouve les tableaux de la version NES mais ceux-ci sont sublimés. Personnages en 2D et décors en 3D, le tout rend vraiment très bien. Le gameplay reste assez similaire. Les musiques ont été remaniées par Jake Kaufman (qui a aussi travaillé sur Shovel Knight) et le résultat est très bon, mélangeant nostalgie et modernité.

Côté durée de vie, le jeu est plus long que l’original. Les niveaux ont été rallongés, et les boss sont plus compliqués. Certains niveaux très simples dans la version originale sont ici beaucoup plus ardus, cela compense la facilité engendrée par la sauvegarde automatique des jeux modernes. On a également droit à deux niveaux inédits, le prologue et le niveau final. Le jeu est ainsi à peu près deux fois plus long. Il y a plusieurs modes de difficulté, ainsi chacun peut y jouer, petits comme grands.

Les bonus

Youhouuu !

Youhouuu !

Un autre point appréciable du jeu, c’est qu’il bénéficie de nombreux bonus. En terminant un niveau on gagne de l’argent, comme dans la version originale. Ici, ça nous servira à débloquer des bonus, comme des croquis, des musiques, etc. Autre bonus, on peut plonger dans le coffre de Picsou, c’est inutile mais c’est très plaisant (un rêve d’enfance qui se réalise ?).

Ducktales Remastered plaira autant aux nostalgiques qu’aux jeunes joueurs. C’est assez dommage qu’il se termine aussi vite. Mais notons que ce jeu bénéficie d’un prix peu élevé. Alors, pourquoi résister ?

L'avis général

  • Graphismes exemplaires
  • Bon travail sur la remasterisation de la musique
  • Prix attractif
  • Tout un tas de bonus
  • Niveaux remaniés et même deux inédits
  • Faible durée de vie
  • Doublage en anglais un peu agaçant
  • Animations sommaires
DuckTales Remastered est le remake HD de DuckTales sorti sur NES il y a bien longtemps. Le résultat est à la hauteur de nos attentes : graphismes très jolis, musiques exemplaires et gameplay efficace. Le soft est un plaisir à jouer, il plaira aux fans comme à ceux qui ne le découvrent qu'aujourd'hui.