Nos articles « Tuiles », accessibles depuis le haut de la page d'Accueil de Culture Games, ont pour vocation à être partagé sur les réseaux sociaux et forums. Le premier but est d'éduquer sur des thèmes souvent confus et parfois erronés. Ils peuvent également vous servir de soutiens dans vos débats, alors n'hésitez pas à les relayer. Bonne lecture !

Les + puissantes

La guerre des consoles a toujours été présente dans l’industrie. Faisant coûler beaucoup d’encre… et de sociétés  ! Tout en voyant l’arrivée de nouveaux acteurs. Notion qui comprend malheureusement les débâts un peu trop passionnels entre joueurs et certaines pics entre personnalités de l’industrie. Nous rappelons tout de même que le principe même du jeu vidéo est de divertir le public en véhiculant émotions et fun. Avec du choix, chaque joueur peut trouver ce qui lui correspond. Et ce milieu, comme tout autre, gagnerait à créer des communautés les plus saines possibles.

 

Les blagues de bits…

 

Une fois que ce rappel est fait, force est de constaté que cette guerre a bien été réelle. Elle était bien marquée dans les années 90 lors de la décénnie des mascottes. Vous étiez plutôt Sonic ou Mario ? Ou très certainement Crash Bandicoot ? À cette époque, la puissance des consoles se comptait en bits. Les générations étaient d’ailleurs découpées comme tel : l’ère des 8 bits, puis les 16 bits, enfin les 32/64 bits. Et à la fin des années 1990 l’arrivée des 128 bits. Ils font généralement référence à l’architecture du processeur (CPU). Sachant qu’un bit peut contenir soit la valeur 0 soit 1, plus le nombre de bits est élevé, plus la machine peut utiliser de mémoire et inclure des données de plus grande précision. Par exemple un processeur 8 bits peut fonctionner avec des nombres allant jusqu’à 256, un processeur 16 bits avec des nombres allant jusqu’à 65 536, etc. Cependant les consoles dites « 128 bits » possèdent des CPUs de 32 ou 64 bits et il convient de noter que s’il existe une énorme différente entre un processeur 8 bits et un de 16 bits ou un de 16 bits et un de 32, la différente est moins marqué entre 32 et 64 bits. Au-delà de cela, il n’y a que très peu d’avantages pratiques.

 

… ça fait flops !

 

Mais depuis le début des années 2000, cette notion de bits n’a plus de pertinence et c’est une nouvelle donnée qui va devenir la norme pour comparer la puissance des consoles. Vous la connaissez bien, il s’agit des FLOPS. Microsoft et Sony ont beaucoup communiqué sur le nombre de TERA FLOPS de leur « monstre de puissance ». Mais qu’est ce que sont réellement les FLOPS ?

Il s’agit de l’acronyme de « Floating Point Operations Per Second » et désigne le nombre d’opérations en virgule flottante par seconde. Le virgule flottante constitue d’après IBM « une méthode de codage des nombres réels dans les limites de la précision définie qu’offrent les ordinateurs ».

Les multiples de 1000 devenant des « Giga FLOPS » et des « Tera FLOPS », ce qui donne les termes de GFLOPS et TFLOPS ! On en déduit que 1 TFLOPS correspond à 1000 GFLOPS, 1 GFLOPS correspond à 1 000 MFLOPS, et 1 MFLOPS corresponds à 1 000 FLOPS.

Voilà pour les chiffres ! Maintenant place au classement. On rappelera encore que la puissance ne définie ni le succès ni la qualité d’une machine. Au contraire, le passé témoigne dans la plupart des cas que ce n’est pas la console la plus puissante d’une génération qui se vendait le mieux. Notre tuile sur le top 30 des ventes de consoles vous en persuadera aisément !

 

Consoles les plus puissantes
Infogram

 

Le tableau contient les machines les plus connues du public et dont les données sont fiables, mais il n’est évidemment pas exhaustif. À titre d’exemple, il existe de plus en plus de consoles portables performantes avec généralement un côté hybride inspiré de la Nintendo Switch. Gardez à l’esprit que nous aurions pu ajouter la Logitech G Cloud, la Razer Edge Gaming, la OneXPlayer et sa version Mini, les consoles Aya Neo, la gamme des GPD Win, etc.

Il faut tout de même noter un point très important ! Selon l’architecture de la puce graphique, les performances sont différentes à TFLOPS égal ! Ainsi 1 TFLOPS d’une puce AMD RDNA équivaut à environ 1,5 TFLOPS d’une puce AMD GCN. Dans ces conditions, vous comprendrez facilement que le tableau ci-dessus, même s’il comprend des nombres vérifiés, reste finalement insuffisant pour comparer la puissance des consoles. Il ne compare qu’une donnée utilisée à des fins marketing. Et bien d’autres composants d’une console permettent d’améliorer ses performances.

 

Sources :