Carmageddon : entre pistes et piétonsCapsule Temporelle


CARMAGEDDON : JEU DE VOITURE ENTRE PISTES ET PIÉTONS
Inspiré du film Death Race 2000 (réalisé par Paul Bartel et sorti en 1975), le jeu vidéo Carmageddon, développé par Stainless Software et édité par Sales Curve Interactive, sorti en 1997 sur Windows et MAC, s’est voulu un jeu de course avec une forme de violence assumée et débridée.

Image de la jaquette du jeu, jouant sur un mixage vision horrifique-parodique, entre humour noir et inspiration peut-être du méchant dans « Fous du volant »
Le jeu de course apportait en 1997 sont lot d’innovations intéressantes : le but du jeu est de terminer la course en premier, comme tous les jeux de courses, ou bien d’être le dernier survivant car les voitures sont destructibles ou encore d’écraser tous les piétons du circuit (ceux-ci donnent en plus individuellement un bonus de temps). Pour cela, une excellente idée voyait le jour : les voitures se cabossent visuellement selon leur niveau de dégât reçu. Egalement, une excellente idée de gameplay : les circuits sont bac à sable, c’est-à-dire que les pistes de circuit ne se limitent pas en terme de décor, il y a beaucoup d’exploration à faire autour de la piste elle-même, et ce pour aller chercher des bonus comme dégoter des paquets de piétons à écraser.

Image de jeu : écraser des vaches ou des piétons rapportent des points, fait gagner du temps sur le chrono et arrache un sourire au conducteur (visuel en haut à gauche)
Héritière surtout du jeu Death Race 2000, porté sur arcade en 1976, l’idée de donner la possibilité d’écraser des formes humanoïdes (Carmageddon aura le courage de modéliser des piétons) et d’en avoir un bonus n’était pas une trouvaille ex nihilo, Carmageddon ose le faire en 1997 pour donner lieu à son lot de controverses médiatiques et censures officielles : le jeu est interdit au Brésil, les versions anglaises et allemandes remplaceront les piétons par des zombies et des robots. Cela n’empêche pas la critique spécialisée de donner de bonnes notes : GameSpot aux Etats-Unis et PC Power Play en Australie sont enthousiastes tandis que GamePro américain n’aime pas la violence gratuite où l’effusion de sang se fait au détriment du gameplay, selon eux. Metacritic recense une note de 74/100 sur la base de 9 critiques et 82/100 selon les utilisateurs.

Image de l’arrière de la jaquette
En rendant hommage à des camarades, il est possible de retrouver une excellente présentation du jeu sur le site de Gros Pixels, l’ensemble du jeu y est décrit ainsi que toute la partie technique et le bon témoignage d’un gameur passionné par ce jeu. On ne peut pas faire mieux.
Il y a aussi une version téléchargeable du jeu sur Abandonware France.

Image du jeu pour montrer le hors-circuit possible innovant