The Witcher 2 : Assassins of Kings

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ACTE II

THE WITCHER 2 : ASSASSINS OF KINGS


The Wicher 2 : Assassins of Kings débarque en 2011 sur PC et plus tard sur Xbox 360.

CDPR enfonce le clou de sa marque de fabrique avec The Wicher 2 : Assassins of Kings qui sort en mai 2011 sur PC et un an plus tard sur Xbox 360 : une boite de jeu PC très bien remplie, un jeu à scénario prédominant et de multiples choix qui influent sur le déroulement de l’histoire. À chaque jeu, CDPR avance fortement sur quelques éléments, et cette fois ce sont les graphismes et la rejouabilité, auxquels on peut ajouter un gameplay totalement modifié par rapport au 1. Si les graphismes du premier Witcher étaient très bons en 2007 sans être exceptionnels, ceux de Witcher 2 le placent d’emblée comme un étalon du savoir-faire de 2011 auxquels les autres jeux devront désormais se mesurer. Le célèbre Elder Scrolls V : Skyrim, qui sortira six mois plus tard fera sur ce point bien pâle figure en comparaison. D’ailleurs, même en 2020, Witcher 2 n’a toujours pas à rougir de ses graphismes qui restent de bonne facture, surtout que l’effet « Uber Sampling » qui mettait à genoux les PC de l’époque (au point que quasiment tout le monde le désactivait) est désormais très bien supporté par le matériel récent.

 

Là où le scénario du premier Witcher était linéaire et suivait la même trame quels que soient les choix du joueur, il en va tout autrement dans Assassins of Kings. Le jeu se compose d’un prologue et trois actes, mais cette fois il existe un embranchement majeur vers la fin de l’acte I qui va de fait séparer la suite du jeu en deux parties disjointes appelées depuis « voie Roche » et « voie Iorveth », du nom des deux personnages que l’on choisit de suivre. Certes, les villes visitées sont les mêmes (Vergen, puis Loc Muinne), mais les lieux précis, les personnages rencontrés et le déroulement de l’histoire sont totalement différents, ce qui oblige de fait à jouer le jeu au moins deux fois pour suivre les deux voies possibles, sous peine de ne pas voir un gros tiers du jeu. Par conséquent, la durée moyenne du jeu est estimée à 35 heures pour suivre une première voie et cinquante si on enchaîne sur la deuxième voie en repartant de la fin de l’acte I… et bien plus si on tient compte du fait que chaque voie possède deux embranchements majeurs (sauver Triss ou pas) qui, là aussi, amènent à des parties de jeu différentes jusqu’à la fin. D’ailleurs, officiellement, Witcher 2 possède 16 fins différentes.

 

Un Geralt toujours bien accompagné !

Même si le premier Witcher comportait de très nombreuses allusions au passé de Geralt, qui passaient au-dessus de la tête de ceux qui ne connaissaient pas les livres de Sapkowski (c’est-à-dire tout le monde en France en 2008), cela n’était pas gênant car se mettre dans la peau d’un sorceleur suffisait pour aller au bout de l’aventure sans se poser de questions. Pour ce deuxième opus, c’est moins évident car, cette fois, le scénario va plonger les joueurs dans la géopolitique des royaumes du Nord : les quatre royaumes majeurs sont impliqués (Redania, Temeria, Kedwen et Aedirn) ainsi que leurs rois, auxquels on peut ajouter la Scoia’tael, la Confrérie des Mages, la Loge des magiciennes et l’ambassadeur de l’empire de Nilfgaard et ses troupes. Il devient plus difficile de s’y retrouver sans connaitre les livres, mais fort heureusement la traduction française des sept livres, entamée en 2008, s’est terminée en juillet 2011, soit trois mois après la sortie de Witcher 2, ce qui a permis aux lecteurs patients de jouer cet opus en connaissant cette fois tout du monde du sorceleur et de l’histoire de Geralt avant les jeux. Une révélation !

 

LE SCENARIO

 

Le roi Foltest de Temeria a tellement apprécié le fait que vous ayez désenvoûté sa fille et évité qu’il ne soit assassiné dans le premier jeu qu’il a exigé que vous restiez à ses côtés pendant quelques temps pour le protéger. Foltest s’étant mis en tête de récupérer les deux enfants bâtards qu’il a eus de la Comtesse de La Valette, le jeu commence par le siège de la ville du même nom.

 

Une histoire plus sombre…

On quitte cette fois le travail de sorceleur pour un gigantesque panier de crabes politique qui se déroule en 1271, quelques mois après la fin de l’épisode précédent. Geralt, accusé du meurtre du roi Foltest de Temeria, va devoir démontrer son innocence et trouver les vrais coupables, les assassins de rois. Il sera rapidement mis sur la piste d’un sorceleur, Letho, membre d’une école de sorceleurs inventée par CDPR, l’école de la Vipère, dont le siège se trouve en Nilfgaard. Et les trois chapitres de l’aventure, outre qu’ils vont changer le destin des royaumes du Nord et de la Confrérie des mages suivant les choix faits par le joueur, vont surtout mener à une confrontation finale entre Geralt et Letho où ce dernier dévoilera à Geralt la majeure partie des évènements qui l’ont conduit à se retrouver amnésique au début du premier jeu. Suite à cette longue discussion avec Letho, le joueur peut décider de combattre et tuer Letho ou pas. Si Letho reste en vie, on le retrouvera dans le jeu suivant où il donnera un coup de main à Geralt dans deux quêtes du jeu.

 

mais ponctuée de moments érotiques !

Suite à sa conversation avec Letho à la fin de Witcher 2, Geralt retrouve la mémoire, même s’il reste quelques zones d’ombre. Contrairement au premier jeu où il lui a fallu choisir entre Shani et Triss, dans Assassins of Kings, Geralt est d’office avec Triss qui est désormais sa compagne en titre, même si Geralt continue d’avoir des aventures d’un jour avec d’autres belles.  Mais à la fin du jeu, Yennefer, l’amour de sa vie, a repris sa place dans ses souvenirs, alors même s’il quitte Lock Muinne en compagnie de Triss, on se doute que leur histoire va s’arrêter là, car qu’est donc devenue Yennefer après qu’il ait pris sa place dans la Chasse Sauvage et comment a-t-il bien pu échapper à ses bourreaux ? Réponse, bien entendu, dans le troisième et dernier épisode de la trilogie vidéoludique de CDPR consacrée au sorceleur Geralt de Riv.