La chronologie de la série FFVIICapsule Temporelle

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LA CHRONOLOGIE DE LA SÉRIE FFVII


La chronologie de la compilation Final Fantasy VII expliquée en détails

A l’heure où le remake de Final Fantasy VII semble vouloir chambouler toute la timeline de la compilation originale, faisons le point sur la chronologie détaillée de cette licence culte du JRPG.

Quiconque a découvert Final Fantasy dans les années 80-90 sait que la numérotation des premiers jeux de la saga reste l’un des plus gros casse-tête de l’Histoire du jeu vidéo. Pour rappel, à cause du faible succès du premier jeu de la série aux États-Unis, les épisodes 2 et 3 n’ont jamais quitté le Japon. Résultat, les Américains en bons gendarmes du monde ont repris leur propre numérotation en renommant le IV en 2 et le VI en 3. Pour faire simple, ils ont simplement compté ceux sortis sur leur sol.

Comme si les choses n’étaient pas suffisamment compliquées pour nous pauvres européens qui ont découvert la licence avec l’épisode VII sur Playstation,  voilà que Square Enix a rapidement décidé d’étendre l’univers de sa poule aux œufs d’or. Non pas au travers des suites numérotées comme pour FFX et FFXIII, mais via une compilation à part entière. 

La bien nommée compilation FFVII inclut donc tous les spins-off et autres suites liés à Final Fantasy VII. Elle se compose aujourd’hui de trois jeux, un film, trois livres et deux OAV. Un sacré morceau n’est-ce pas ? Si vous n’avez pas peur des spoilers, sans plus attendre, plongeons ensemble dans l’univers étendu de ce monument absolu de la pop culture, ce trou noir supermassif du JRPG, l’ouvre vidéoludique de tous les superlatifs. Bref… Final Fantasy VII. 

CRISIS CORE

Sorti sur PSP le 13 septembre 2007 et le 19 juin 2008 en Europe, Crisis Core est donc le patient zéro, celui par lequel  toute cette histoire rocambolesque a commencé. Il se déroule approximativement sept ans avant l’épisode original et raconte l’histoire de Zack Fair, un soldat de première classe, le corps d’élite du bras armé de la compagnie Shinra. Pour rappel, cette méga-corporation militaire reconvertie dans l’exploitation d’énergie Mako est au cœur de tous les enjeux gravitant autour de la compilation.

Ce jeu, c’est l’occasion d’en découvrir plus sur le passé de Sephiroth, le héros, avant que celui-ci ne sombre dans la folie et devienne l’antagoniste charismatique que l’on connaît tous. Bien sûr, Crisis Core nous permet aussi de faire des rencontres avec des personnages marquants de l’opus original tels que Cloud, Aerith ou encore Tseng et ce jusqu’au dénouement du destin tragique de Zack. Si vous voulez vous plonger dans cette aventure, c’est le moment idéal puisque son remaster Crisis Core Reunion est disponible sur toutes les plateformes depuis le 13 décembre 2022.

THE LAST ORDER

Cet OAV d’une durée de 25 minutes est tout bêtement une adaptation en animé du moment clef de l’histoire de Crisis Core et Final Fantasy VII : l’incident de Nibelheim. Celui durant lequel Sephiroth prend conscience de ses origines et dans un accès de folie, retourne sa puissance et sa haine contre le village et l’humanité toute entière. Rien de bien nouveau jusque-là si ce n’est quelques dialogues et l’ajout de quelques scènes supplémentaires. Une occasion pour les fans les plus hardcore d’en découvrir plus sur les origines et les motivations de Tifa à rejoindre les troupes anti-Shinra d’Avalanche. 

 

BEFORE CRISIS

Ce jeu sorti en septembre 2004 uniquement sur téléphone mobile au Japon se déroule six ans avant le jeu original et englobe donc des événements parallèles au récit proposé dans Crisis Core. Il se concentre sur l’Histoire et le passé des Turks, autrement dit le nom officieux du secteur d’Investigation du département des affaires générales de la Shinra. A cette époque, le monde est déjà sous le joug de la Shinra, alors en pleine guerre avec le Wutaï suite au refus du territoire de voir construire un réacteur Mako sur son sol. Pour l’aider dans ses plans d’expansion, elle va alors créer un groupe d’élite pour coordonner la gestion des territoires annexés : les Turk’s.

Nous, joueur, incarnons différents membres des Turks. Ces derniers joueront un rôle déterminant dans la lutte historique contre le groupe Anti-Shinra Avalanche. De nos jours, n’espérez toutefois pas vraiment y jouer sur son support original puisqu’il vous faudra posséder un modèle de téléphone spécifique : le NT DoCoMo  Foma 900 soit le même que possèdent les Turks, Zack et Cloud dans les différents films et jeux. De nos jours, le jeu est disponible en fan remake sur RPG Maker traduit en anglais. Une version assez moyenne vous en conviendrez, mais qui a le mérite de faire patienter en attendant sa nouvelle adaptation mobile dans « l’autre possibilité de remake », Final Fantasy VII : Ever Crisis.

FINAL FANTASY VII

Le jeu original qui a permis à toute une génération de découvrir le genre vidéoludique du RPG japonais. Nous n’en savions rien à l’époque, mais celui-ci prend place directement après Crisis Core (sa cinématique d’introduction mythique n’étant rien d’autre que l’ending de l’épisode PSP). Si vous aimez la saga Final Fantasy, vous y avez forcément joué. L’intrigue démarre alors que nous incarnons Cloud, un ancien Soldat 1ère classe de la compagnie Shinra. Engagé par le groupe écoterroriste Avalanche, il sera la pièce maîtresse d’opérations armées visant à détruire les réacteurs Mako de la ville de Midgar, là où siège la compagnie Shinra. 

Mais alors que leur périple éloigne peu à peu le groupe de Midgar pour les diriger vers l’inconnu d’un monde immense pour l’époque, ils vont vite se rendre compte qu’un ennemi bien plus dangereux les attend ; Dans une volonté de devenir un Dieu et de prendre le contrôle de la planète, Sephiroth, par l’intermédiaire de Jenova, un fléau alien tombé du ciel des milliers d’années auparavant va faire planer tout au long du jeu, une menace de destruction ultime : le Météore. Il ne tiendra qu’à vous d’arrêter cette apocalypse annoncée. Cela au prix d’innombrables souffrances certes, mais surtout d’une épopée vidéoludique devenue légendaire.

ON THE WAY TO A SMILE

Dans ce livre écrit par Nojima, le scénariste principal de la compilation Final Fantasy VII, l’action se déroule juste après la destruction du Météore par Aérith dans la Rivière de la Vie. Alors que le monde se croyait sauvé, il doit déjà faire face à une nouvelle menace : les geostigmates. Les Geosti-quoi ? Tout simplement la manifestation de Jenova qui grâce aux pouvoirs et à la volonté de Sephiroth dans la Rivière de la Vie lui aussi, parvient à maintenir son emprise sur Gaïa. 

Les différentes nouvelles de ce recueil nous permettent de découvrir l’Histoire de Denzel, un jeune garçon recueilli par Cloud après la mort de ses parents. (Un pan de l’histoire également adapté en OAV par ailleurs) Pendant ce temps, on apprend également ce qu’on fait Tifa, Barret, Yuffie, Nanaki et les cadres de la compagnie Shinra pendant les deux ans qui ont suivi le combat final contre Sephiroth dans le noyau de la Planète. Deux années au terme desquelles s’ouvrira un nouveau chapitre de la compilation Final Fantasy VII.

THE KIDS ARE ALRIGHT

Final Fantasy VII The Kids Are Alright : A Turks Side Story est un roman canon écrit par Kazushige Nojima et illustré par Sho-u Tajima. Sorti au Japon le 15 décembre 2011 et publié en anglais par le 22 janvier 2019, il se déroulant peu avant les événements de Final Fantasy VII : Advent Children,

On y suit l’histoire d’Evan Townshend, un détective privé vivant à Edge, la nouvelle mégalopole construite en périphérie de Midgar après la chute du Météore.  Après ce drame, il a tout perdu et s’emploie à mettre en lumière les différentes exactions de la Shinra, accompagné de ses fidèles associés Kyrie Canaan et Leslie Kyle, des personnages que nous retrouvons dans Final Fantasy VII Remake. En marge de leur enquête destinée à discréditer le président Rufus Shinra et ses Turk’s, ils vont croiser la route d’un étrange jeune homme ressemblant trait pour trait à Sephiroth et dont l’objectif sera de récupérer Jénova…  Il s’agit donc d’une « brève introduction » au film  Fantasy VII : Advent Children.

ADVENT CHILDREN

Après les jeux vidéo, voilà que Square Enix étend l’univers de Final Fantasy VII au cinéma, au travers d’un long-métrage en images de synthèse, Advent Children. Celui-ci se passe donc deux ans après les événements du jeu original. Le Météore a été détruit et la Shinra s’est effondrée, mais à quel prix ? Cloud et des milliers d’autres personnes sur la planète sont dans le même temps affectés par le mystérieux fléau du geostigmate. En plus de chercher un remède, le porteur de l’épée broyeuse doit également faire face au lourd  fardeau que représente son passé et se battre contre les incarnés de Séphiroth, le gang de Kadaj. 

Sans entrer plus que ça en détails sur les moments clefs de l’intrigue, ce film, techniquement révolutionnaire à sa sortie, a surtout été une vitrine du savoir-faire de Square Enix en matière d’image de synthèse. À noter que si la version de base sorti en 2007 dure environ 1h30, une version sous-titrée « Complete » est sorti en 2009 avec plus de trente minutes de scènes supplémentaires.

Advent Chidren, c’est aussi un film qui nous a offert un combat d’anthologie entre les deux « frères » ennemis Cloud et Sephiroth. Un duel au sommet qui encore très récemment a inspiré la mise en scène du combat finale de FFVII Remake, mais aussi celle du trailer d’annonce de Sephiroth en tant que personnage jouable dans Super Smash Bros : Ultimate.

DIRGE OF CERBERUS

Deux ans se sont écoulés depuis les événements du film Final Fantasy Advent Children. Dans ce jeu sorti sur Playstation 2 courant 2006, vous incarnez Vincent Valentine. Alors que le monde fête joyeusement sa reconstruction dans la ville de Kalm, de mystérieux soldats vont surgir des entrailles de la terre pour décimer la population avec férocité. Il s’agit là du Deepground, un corps armé secret de la Shinra finalement enfermé dans les souterrains de Midgar car jugé trop dangereux. 

De nouveaux libre, leur but est alors d’exécuter les derniers porteurs de cellule de Jénova, cela dans le but de créer une nouvelle Rivière de la Vie qui permettra d’invoquer Omega.  Selon eux, cette invocation ultime est la clef pour détruire le monde et ainsi purifier l’humanité pour la rendre à leur image.

De sombres desseins vous en conviendrez auxquels devra s’opposer le héros de cette aventure, Vincent Valentine. Si le jeu ne brille malheureusement pas pour la qualité de son gameplay en TPS, il est surtout l’occasion de se plonger dans le passé tourmenté d’un des personnages les plus mystérieux de la licence Final Fantasy VII. Cet ancien Turk rongé par la culpabilité de ne pas avoir réussi à sauver sa bien-aimée, la scientifique de la Shinra Lucretia Crescent.

FINAL FANTASY VII REMAKE

Tant de joueurs en ont rêvé pendant des années. C’est finalement le 15 juin 2015 que Sony officialise le remake de Final Fantasy VII. Dévoilé le 10 avril 2020 en exclusivité sur Playstation 4, le Remake de FFVII propose comme son nom l’indique, une réinterprétation avec les standards technologiques actuelle de l’œuvre originale sortie en 1997. Enfin une partie puisqu’au grand dam de certains joueurs, ce remake ne retrace qu’en fait que la première partie du jeu de base à savoir de l’explosion du réacteur Mako numéro 1 à la fuite de Midgar après une évasion musclée de la Tour Shinra.

Mais alors que des joueurs pestent encore de ne pas avoir retrouvé une expérience de jeu fidèle à l’original, on comprend au fil de l’aventure que cette « partie 1 » du  remake était en fait un prétexte des scénaristes pour raconter une nouvelle histoire et étendre encore davantage l’univers de Final Fantasy VII. Ne voyez donc pas ce jeu comme un redit de l’opus Playstation 1, mais comme le prolongement de celui-ci. En effet, une flopée d’indices implicitement distillés nous laissent entendre que des personnages clefs du récit en sachent bien plus sur l’avenir que ce qu’ils veulent nous faire croire… Comme si ce remake se déroulait en réalité bien après la compilation originale.

En effet, après que notre groupe ait réduit à néant les gardiens du destin, censés veiller au bon déroulement de la timeline originelle, on comprend que toute la suite supposée des aventures de Cloud a volé en éclats. Le quatrième mur est brisé et c’est visiblement une toute autre épopée qui s’offrira à nous dans les deux prochains volets de la trilogie annoncée du remake. Qui sait donc ce que le prochain épisode Rebirth nous réserve ? Après tout, comme le dit si bien Sephiroth lorsqu’il nous emmène aux confins du monde : « le chemin à venir n’existe pas encore »… Le rendez-vous est donc pris pour l’hiver 2023 et la suite de cette histoire ô combien meta, mais passionnante.

TRACES OF TWO PATHS

En attendant la sortie de Final Fantasy VII : Rebirth, Square Enix a récemment dévoilé une nouvelle œuvre littéraire canon et écrite par Nojima : Final Fantasy VII Remake : Traces of The Two Paths. Pour reprendre le synopsis de la quatrième de couverture de ce livre publié aux éditions Mana Books, « ce roman en deux parties vous plonge dans le passé d’Aerith Gainsborough et de Tifa Lockhart, les héroïnes adulées de Final Fantasy VII. Bien qu’elles ne se soient rencontrées que depuis peu, lors des événements stupéfiants qui ont mené à leur fuite de Midgar, les deux jeunes femmes ont déjà tissé les premiers liens d’une amitié basée sur une confiance et un respect mutuels. Alors que leur aventure aux côtés de Cloud, Barret et Red XIII continue, elles se confient l’une à l’autre, échangeant des anecdotes de leurs passés respectifs ».

Nous en apprenons alors davantage sur la nouvelle vie de Tifa à Midgar suite à l’incident de Nibelheim, ainsi que les tenants et les aboutissants de son rapprochement avec Avalanche. Concernant Aérith, elle nous conte les années de sa jeunesse enfermée dans la Tour Shinra, sa fuite vers Midgar avec sa mère Ifalna ainsi que son recueillement par sa mère adoptive Elmyra. Des histoires forcément touchantes et idéales pour se préparer comme il se doit à l’arrivée prochaine de Final Fantasy VII : Rebirth.

 

Retrouvez la chronologie complète de la compilation Final Fantasy VII, par date cette fois, sur le site Finaland.