Gamescom 2018 : Suite de nos impressions sur les jeux du salonEvenements

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Il est temps pour notre deuxième salve d’impression sur les différents jeux que nous avons pu voir à la gamescom. Au programme, zombies, run’n’gun et joyeuses bizarreries !

Dying Light 2


Dying Light 2 est probablement la plus grosse surprise de la Gamescom 2018. La démonstration à laquelle nous avons pu assister était une version jouable du trailer de l’E3. Ici, c’est l’impact des choix du joueur sur la narration et sur l’environnement qui était au centre de la présentation. Nous avons pu voir les différences (notables) des conséquences qu’ont nos actions sur une même séquence de l’histoire. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise option, mais chaque décision bénéficiera à l’une des 3 principales factions dans la Cité. En dehors de cette optique alléchante (si elle est suffisamment développée), Dying Light 2 a l’air d’avoir beaucoup évolué par rapport au premier opus : il s’agit donc d’une véritable suite et pas d’un simple épisode intermédiaire annuel (comme il est désormais coutume de faire chez certains éditeurs). Tous les aspects du jeu original ont été améliorés, et l’ambiance globale de la Cité est sensiblement différente. Les simples infectés ne pullulent plus dans les rues, mais se réfugient dans les bâtiments en attendant la nuit, à cause de leur sensibilité à la lumière. Techniquement, Dying Light 2 nous a impressionné par la qualité de ses graphismes et des effets de lumière. Il nous tarde de voir de nouveaux trailers présentant le gameplay des combats dans la nuit pour voir si le jeu mérite de garder tout notre intérêt.

Metal Wolf Chaos XD


Pour beaucoup, FromSoftware rime principalement avec Dark Souls et Armored Core, mais dans la pléiade de jeux développés par l’entreprise japonaise certains se souviennent également d’un certain Metal Wolf Chaos sorti sur Xbox en 2004. La version remastérisée Metal Wolf Chaos XD propose la même expérience enfin accessible aux occidentaux, avec une résolution et quelques éléments de gameplay améliorés, sur PC, PS4 et Xbox One. L’idée d’incarner le président des États-Unis dans un exosquelette surpuissant et de se battre contre une armée est alléchante, mais le résultat est assez décevant. Metal Wolf Chaos XD ressemble à un mauvais jeu de l’ère de la PS2, avec ses textures repassées et son gameplay répétitif. Certes, les doublages d’époque sont risibles, mais parmi tous les jeux qui n’ont jamais eu de sortie officielle dans nos régions, il y a fort à parier qu’il y avait mieux à ressortir que cette ébauche de nanar.

PikuNiku


PikuNiku, c’est la façon dont on prononce « pique-nique » en japonais. Selon les mots d’un développeur, un pique-nique c’est simple mais ça apporte beaucoup de plaisir, et c’est exactement comme ça qu’on peut décrire PikuNiku. Le développement du jeu est entièrement basé sur la physique ridicule du déplacement des personnages (le côté Ragdoll qui a de plus en plus de succès aujourd’hui, notamment avec l’excellent « Stick Fight »). Avec ses airs de LocoRoco épuré, cet OVNI complètement fou est aussi hilarant qu’il peut être inquiétant (à la manière des vidéos « Don’t Hug Me I’m Scared »). Impossible de faire retomber nos sourires après avoir essayé ce bijou, que ce soit seul ou à deux.

The Messenger


Lors de notre passage à la Gamescom, The Messenger n’était plus qu’à une semaine de sa sortie. La démo présentée était constituée de l’introduction du jeu, suivie d’une séquence de niveaux choisis spécifiquement pour l’occasion. La grande majorité des équipements déblocables au fil de l’aventure étaient mis à notre disposition, ainsi que la possibilité d’alterner entre passé et futur en traversant des portails spatio-temporels (bien que dans la version complète, ceci ne soit possible qu’après avoir joué quelques heures). Cette expérience nous a conquis instantanément sur tous les aspects : gameplay, design, musique et écriture. The Messenger semble réussir tout ce qu’il entreprend, et pourrait être une perle vidéoludique en plus d’être un hommage réussi à l’époque NES/SNES. (P.S. : notre test de The Messenger sera bientôt disponible, et la réponse est OUI).

Blazing Chrome


Après Cuphead qui proposait une expérience unique de Run n Gun aux allures de dessin animé, voici Blazing Chrome, une sorte de mélange réussi entre Contra et Metal Slug. Ce jeu brésilien est doté d’un design en pixel art rappelant les meilleurs titres de la Neo-Geo ou de la Megadrive. Jouable seul ou en coopération, on prend toujours autant de plaisir à tirer dans 8 directions sur des hordes de robots mutants. On retrouve dès les premières secondes la nervosité de gameplay qui a fait le succès des jeux du genre, mais peut-être pas une identité suffisamment forte pour se démarquer des classiques. Si certaines animations de boss semblent un peu rigides, le travail sur les modèles des ennemis est extrêmement abouti, et on espère que Blazing Chrome aura une durée de vie suffisamment allongée pour ne pas être un simple prototype réussi.