• Développeur : Frictional Games
  • Editeur : Frictional Games
  • Site Web : PAL
  • Version testée : PC
  • Classification :
    Francaise : 08/09/2010
    Americaine : 08/09/2010
    Japonaise : 08/09/2010
  • Exclusivitée
  • PEGI :

Amnesia : The Dark Descent

Rédigée par

Ayant grandement apprécié l’ambiance sombre et Lovecraftienne du jeu et le trouvant très immersif et de ce fait expérimental et assez innovant, j’ai souhaité réaliser une critique de manière un peu particulière. En effet, j’ai voulu m’inspirer du style littéraire du héros de l’histoire, Daniel (comprenez par là une brève de son journal intime), afin de vous présenter par ses yeux l’univers dans lequel le joueur sera placé.

20 août 1839

Quelle étrange sensation d’être là après ce que je viens de vivre, je n’arrive même pas à m’en rendre compte. Serait-ce là un esprit malin qui me jouerait encore des tours ? Quoi qu’il en soit, je viens ici vous narrer ma terrifiante et éreintante épopée.

 

Mon histoire débuta dans un château de bonne facture situé à Brennenbourg en Prusse. Je me souviens m’être réveillé à même le sol dans un couloir qui semblait fort bien entretenu. Je tentais tant bien que mal de me lever, alors que je souffrais d’un terrible mal de tête.

 

Tandis que j’observais les environs, j’aperçus de nombreuses tâches violacées qui jonchaient un tapis de bel ouvrage. Je suivis la piste en tapinois et remarquai une décoration des vestiges de la renaissance, des simples meubles aux bibliothèques d’ouvrages, en passant par des peintures de grands maîtres ; toute cette esbroufe ne me laissa pas de marbre. En effet, les chandelles qui illuminaient les lieux arrivaient à faire ressortir les couleurs vives et chatoyantes des tableaux et les différents détails du mobilier, ce qui me fit douter de la vraisemblance de la situation.

 

Néanmoins, la plupart des accès qui furent à ma portée étaient souvent sombres. Heureusement, les lieux ne manquaient pas de boîtes d’amadou pour me permettre d’allumer les bougies et les torches présentes. Puis, au fil de mon aventure, la quantité de boîtes diminua particulièrement vite et mes réserves avec. Par chance, j’étais tombé sur une lampe à huile, qui s’en avéra d’ailleurs très friande. Je dois avouer que la consommation abondante de la lampe et le manque cruel d’amadou me laissaient souvent dans la pénombre et me firent souvent tressaillir, à tel point que j’en grinçais des dents tout en ayant ma vision qui se troublait, j’en venais même à perdre la raison ! Par moment certaines faiblesses de ma stabilité mentale mettaient en doute le fait que je sois sain d’esprit… De temps à autre, il m’arrivait d’avoir des hallucinations et de voir ce qui ressemblait à… des monstres.

 

Ces monstres, parlons-en, ils étaient chacun une combinaison horrible de tout ce qui est douteux, inquiétant, importun, anormal et détestable sur cette Terre. La peur était à son paroxysme lorsque j’entendis une sifflante et caverneuse respiration, un rugissement, s’apparentant à des bruits de chaînes rouillées qui rampaient et frottaient le sol, alors que je n’avais aucun moyen de me défendre. Le fait d’entrapercevoir ces choses ignobles, ces marasmes de miasmes sporadiques, me fit perdre totalement la raison, je doutais de tout ce qui pouvait m’entourer. Mais leur intelligence était à l’inverse de leurs atrocités : à proximité d’elles, il suffisait d’être dans le noir pour ne pas être aperçu. Était-ce pour autant le fruit de mon imagination ?

 

Après avoir réussi à passer ce que j’ai pu voir, j’arrivais enfin au Sanctuaire intérieur et… je ne puis continuer mon récit, il ne me reste plus assez de temps et je sens encore l’Ombre me poursuivre, je vais donc vous laisser sur ces mots avant de…

L'avis général

  • Ambiance
  • Narration
  • Musique
  • Scénario
  • Gameplay qui apporte son charme de réalisme...
  • ...mais qui s'épuise et s'alourdit au fil du jeu
  • Quelques longueurs
  • Graphismes
  • La jaquette américaine
Précurseur du genre, Amnesia s'est imposé comme une référence en apportant sa petite touche d'innovation. L'ambiance nous absorbe et nous avons de l'empathie pour le protagoniste pour tenter de comprendre ce qui a bien pu lui arriver. Par ailleurs, sa narration de par les nombreux scripts nous immergera encore plus dans l'univers. Bien qu'il existe quelques défauts, il est une base nécessaire à qui l'univers du maître absolu de la littérature fantastique émoustille.